Les Amis du Saulnois

La dernière sortie-nature organisée par les Amis du Saulnois et de son Patrimoine avait pour but d’observer les oiseaux actuellement présents sur l’étang de Lindre. Michel Hirtz, ornithologue local, connu et reconnu, était de la partie.

Le groupe des courageux naturalistes s’est d’abord rendu sur la digue du grand étang, où soufflait un vent froid dissuasif, avant de rejoindre, par le bois des Auspaires, l’observatoire du Domaine.

Deux autres points d’observation étaient aussi au programme : Alteville (vue sur la cornée d’Assenoncourt) et Tarquimpol (vue sur l’île de la Folie). Les oies cendrées étaient très nombreuses mais l’arrivée inopinée d’un pygargue à queue blanche (un aigle de grande envergure, un des plus grands rapaces du monde) a déclenché l’envol de toute la gent ailée de ce secteur.

On a toutefois pu observer plusieurs autres espèces : canards colvert et chipeau, grèbes Huppé et castagneux, sarcelle d’hiver, cormoran, aigrette, mouette, ouette, cygne, buse, milan royal, héron et même un tadorne de Belon (au bec rouge surmonté d’une excroissance de la même couleur et caractéristique des mâles). Une belle matinée automnale en attendant la sortie ornithologique du prochain printemps !

Les Amis du Saulnois et de son patrimoine ont organisé une sortie-nature en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine à Lindre-Basse. Le rendez-vous était à l’église Saint-Rémi ouverte par Rémy Hamant (maire de la commune) lequel a insisté sur l’intérêt et la qualité des vitraux d’Arthur Schouler.

Roger Richard (président de ASP) a tout d’abord présenté deux témoignages : l’un d’une personne née en 1925 dans « la tour de Lindre » et l’autre, en patois local, d’un agriculteur d’Assenoncourt ayant jadis cultivé les terres de l’étang lors des années d’assec !

  

Puis le groupe est allé botaniser le long du chemin conduisant au pré salé des « Rayeux » mais la fauche récente de la parcelle concernée n’a permis d’observer que quelques plantes spécifiques (aster maritime et troscart maritime).

À noter que ce site correspond au pré salé le plus oriental de toute la vallée de la Seille !

À l’initiative de Pierre-Antoine Précigout (un des membres fondateurs de notre association devenu chercheur enseignant en biologie), la Société Botanique de France a organisé une mini-session dans notre Saulnois.

Le 23 juin dans l’après-midi, ils étaient 25, venus de toute la France, à herboriser sur le site des anciennes salines de Château-Salins. La liste de tout ce qui a été recensé est impressionnante et sera bientôt publiée.

Une trentaine de personnes ont participé à la sortie organisée par les Amis du Saulnois et de son Patrimoine (en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine) sous la conduite de Roger Richard (président de l’association ASP).

Après un rappel historique concernant la seigneurie de Bacourt, le groupe s’est rendu à l’église St-Martin qui présente un intérêt tout particulier car l’édifice reprend en grande partie des éléments architecturaux du XVe siècle relevant du château d’en haut.

Bacourt est également riche d’un patrimoine naturel remarquable, notamment au niveau de ses anciennes carrières. Ce site héberge toute une flore spécifique aux pelouses calcaires : des orchidées sauvages, de nombreuses plantes aromatiques, une grande colonie de gentianes jaunes, et toutes sortes de plantes aimant la chaleur (thermophiles), le soleil (héliophiles) et les sols secs (xérophiles).

Le Haut du Mont est la butte témoin des Côtes de Moselle la plus orientale de tout le Plateau Lorrain en ce qui concerne les calcaires bajociens ce qui lui confère une spécificité exceptionnelle. De quoi donner envie d’y revenir … à l’occasion d’une future animation !

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