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Une grande variété d’oiseaux sont observés à l'étang du Lindre (250 espèces )

Le grand cormoran est l’ennemi public n° 1 des pisciculteurs.

Chaque individu mange jusqu’à 400 g de poisson par jour !
On compte une centaine de couples nicheurs dans le domaine du Lindre. Un à deux milliers hivernent parfois sur le site ! Il est devenu nécessaire d’en limiter la prolifération !

Le cygne est une espèce devenue banale sur tous les plans d’eau de la vallée.
Il faut savoir qu’il mange environ 3 Kg de verdure par jour. On compte plusieurs centaines de ces oiseaux sur certains sites.
Quand ils jettent leur dévolu sur un champ de colza, comme à Guermange (au bord de l’étang de Lindre) ou sur des parcelles de jeunes blés comme à Bistroff (au bord de l’étang du Bischwald), on comprend la colère des agriculteurs qui ne comptent pas ce bel oiseau parmi
leurs meilleurs amis !

Bien que protégé, il faut cependant en limiter la prolifération !

Le cygne tuberculé est facilement identifiable à son bec orange orné d’un tubercule noir à la racine. Il niche généralement à l’abri du regard dans les roseaux.

La roselière abrite aussi de nombreux passereaux comme le phragmite des joncs, le plus facilement observable parmi toutes les fauvettes aquatiques.
Il se distingue des rousserolles par son sourcil blanc et son dos quelque peu rayé. Schilfrohrsänger, son nom allemand, signifie « chanteur de la roselière » car, à tue-tête, il imite souvent le chant des autres locataires des lieux.

Racheté récemment par le CSL, l’étang de Bru est en voie de régénération naturelle.
Parmi les hôtes de ce site, le héron pourpré y est facilement observable.

Plus svelte que le héron cendré habituel, il est aussi beaucoup plus rare. Il faut dire qu’il s’agit d’un migrateur visible uniquement à la belle saison !
Il est aussi présent en quelques autres lieux du pays des étangs notamment à l’étang de Videlange à Gélucourt.

Grâce aux efforts du Conservatoire, on peut espérer le retour prochain de deux espèces de hérons devenues rares ici :
le grand butor étoilé, au chant semblable à une corne de brume et le blongios nain, le plus petit de nos hérons !

Le pic épeiche est le plus commun des six pics visibles chez nous.

Son costume noir et blanc est nettement marqué de rouge dans le bas, ce qui permet de facilement l’identifier.

Seul le mâle possède une tache rouge sur la nuque ! Il tambourine plus qu’il ne siffle. D’ailleurs il ne chante pas vraiment : son « rire » déchire fréquemment le silence de la forêt !

Quant aux oiseaux, là-haut sur la pelouse sèche de la Côte de Delme ils n’ont rien à voir avec ceux du pays des étangs.

Le bruant jaune, quelque peu exhibitionniste pour le plus grand plaisir des photographes naturalistes, chante son air habituel, ti-ti-ti-ti-ti-ti – tûu, souvent perché sur la cime d’un arbre isolé.
Son cousin, le bruant proyer, tout aussi présent sur le site, semble utiliser un sifflet à roulette pour s’exprimer.

Les fauvettes de buisson (la babillarde, la grisette, celle des jardins et celle à tête noire) s’en donnent à coeur joie. Mais le pipit des arbres est le plus représentatif du milieu.

Il chante crescendo en montant vivement dans le ciel comme une alouette puis redescend « en parachute » émettant
ses tsi-â tsi-â très particuliers de pipit avant de revenir se poser sur son perchoir de départ à la satisfaction des ornithologues à la recherche de clichés intéressants.

L'oiseau emblèmatique du Saulnois est le courlis cendré, une espèce menacée qui niche dans les blés.

Courlis_cendre

 

Le courlis cendré est un oiseau emblématique de la vallée.
Avec son long bec un peu recourbé, ses cris et surtout son chant tremblé caractéristique, il ne passe pas inaperçu.

On peut facilement l’observer et l’entendre dans la vallée de la grande Seille, entre Mulcey et Chambrey et dans celle de la petite Seille, entre Hédival et Salonnes en passant par Château-Salins.

 

C'est le plus grand limicole de son genre, avec une longueur de 50-57 centimètres et une envergure de 1 m. Il est principalement d'un marron grisâtre, avec un arrière-train blanc. Il est généralement craintif.

Il se reproduit de mars à mai, dans des prairies à végétation assez basse, tourbières. La femelle pond dans un nid rudimentaire à même le sol, 3 à 5 œufs de couleur brun olive tachetés. L’incubation dure environ 28 jours. Les jeunes sont nidifuges et très souvent élevés par le mâle. Ils volent et sont indépendants au bout de 32 à 38 jours. Il niche en faibles effectifs.

Tout le long de l’année, le régime alimentaire comporte des annélides, des insectes, des crustacés, des mollusques, des baies et des graines, occasionnellement des vertébrés comme des petits poissons, des amphibiens, des lézards, des jeunes oiseaux (et probablement des œufs) et de petits rongeurs.

Source Wikipedia

Une autre éspèce courante dans le Saulnois : la pie grièche

pie_grieche

La pie grièche est un genre d'oiseau attesté dès 1553 dans l'ouvrage du savant P. Belon publié à Paris intitulé les observations de plusieurs singularités et choses mémorables trouvées en Grèce.

L'appellation provient de l'ancien français et regroupe :

le substantif pie du latin pica, féminin de picus, désignant un type d'oiseaux
l'adjectif grièche, féminin de griois ou grègeois, grec, indiquant l'origine hellénique ou crétoise.

Le français familier a conservé le qualificatif de pie grièche à une femme d'humeur aigre et querelleuse. Les Grecs passaient depuis le Moyen-âge pour être obstinément avares et querelleurs, selon les préjugés communs en Europe occidentale.

Le nom d'espèce Lanius est dérivé du latin qui signifie le boucher ou l'écorcheur ou vendeur de viande placé devant son étalage à crochets, mais aussi sacrificateur ou bourreau. Ce nom fait une référence au comportement remarqué de ces espèces qui plantent leurs proies - par exemple des insectes, des petits reptiles, voire des petits campagnols ou passereaux - à une épine ou une branche pointue d'un arbuste. L'empalement permet à l'oiseau d'avoir un garde-manger où agonisent ses victimes prisonnières.

Ces passereaux de la famille des Laniidés ont une taille faible à moyenne, comprise entre 18 et 25 cm. La queue est assez longue. Le plumage diffère selon les espèces : il est essentiellement gris et(ou) brun, avec des parties plus ou moins variées de blanc et de noir, quelques fois des tâches roses ou roux-vif. Les femelles et les juvéniles sont plus ternes que les mâles - assertion mieux assurée - et gardent souvent des rayures transversales. Le bec assez fort pour un passereau a des caractéristiques particulières : il apparaît comprimé latéralement et se prolonge à son extrémité par une indentation de la partie haute vers le bas.

Les Pies-grièches ont un régime carnivore et insectivore adapté selon les espèces. Elles se nourrissent d'invertébrés, comme les lombrics, les araignées et insectes et d'autres petits animaux vertébrés, lézards, amphibiens, très petits mammifères, petits passereaux.

L'espèce la plus répandue en France est la pie grièche écorcheur ou Lanius collurio. Elle est facilement repérable par son plumage blanc rosé et brun, et surtout sa tâte grise et son bandeau noir sur l'œil. C'est une espèce migratrice, ainsi que la plus méridionale des pies grièches en France, la pie grièche à tête rousse ou Lanius senator.

La pie grièche grise ou Lanius excubitor qui compte parmi les espèces les plus grandes n'est qu'une migratrice partielle. Les mâles vigoureux sont souvent sédentaires. A l'époque de la fauconnerie, elle était dressée à chasser les petits oiseaux

Source Wikipedia

 

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