2Les premiers hommes sont apparus chez nous il y a quelques centaines de milliers d’années. Ils étaient peu nombreux, vivaient en petites bandes pour des raisons de sécurité, se déplaçant sans cesse en quête de leur subsistance.
Dans les temps les plus reculés de l’âge de la pierre, celle-ci n’était encore que taillée et les rares traces du passage de ces hommes préhistoriques nomades consistent essentiellement en des éclats de silex ou de quartzite, deux roches siliceuses très dures, leur permettant de confectionner leurs premiers outils tels que racloirs et grattoirs.

Petit clin d’oeil à l’histoire locale récente : près de la ville du Bugue, en Dordogne, où la majorité des Castelsalinois furent expulsés lors de la dernière guerre, on a retrouvéen 1961 les restes d'un enfant néandertalien.3
Non loin de là, au Musée de la Préhistoire des Eyzies, on peut observer des reconstitutions de scènes de vie de cette lointaine époque puisque l'homme de Neandertal a disparu il y a environ vingt-cinq mille ans !

Ces hommes du paléolithique étaient des nomades souvent qualifiés de « chasseurs-pêcheurs-cueilleurs » et évoluaient en terres peu hospitalières, souvent marécageuses dans les vallées et essentiellement recouvertes de forêts par ailleurs.
Ils chassaient toutes sortes d'animaux, la plupart ayant disparu depuis de nos contrées.
Outre le renne qui constituait l’essentiel du produit de leur chasse, le mégacéros, de la famille des cervidés, permettait de varier quelque peu l’ordinaire. Cet animal n'a pas survécu à la fin de la dernière glaciation il y a dix mille ans.

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A la période protohistorique, il y a moins de quatre milliers d’années, les hommes, maintenant plus nombreux dans notre secteur, ont appris à travailler le bronze et ceci a révolutionné la fabrication des armes, des outils et des bijoux. Les archéologues ont recueilli de nombreux objets dans le secteur de Delme et dans toute la région.

8Au VIIIe siècle avant notre ère, les peuples maîtrisant la métallurgie du fer se sont imposés partout. Ce fut le temps des princes celtes qui régnèrent alors en maîtres sur tout le pays grâce à la force et la supériorité de leurs armes.
Ces chefs celtes se faisaient inhumer dans des « tombes à char » sous de grands tumuli. Ceux-ci sont plus ou moins bien préservés selon qu’ils se trouvent sous couvert forestier ou non. Ceux de la forêt de Serres à Viviers sont connus depuis longtemps mais la plupart des nombreuses nécropoles n’ont pas encore livré tous leurs mystères !
Plusieurs sites naturellement défensifs ont été fortifiés dans notre secteur et le « camp de Tincry » sur le « Mont » en est l’exemple le plus probant.
Une équipe d’archéologues menée par un enseignant-chercheur de l’université de Bristol poursuit actuellement, chaque été, des fouilles sur le site.
Ce « hillfort », sorte de camp de refuge sur une colline fortifiée, remonterait à cette période du premier âge du fer (Hallstatt). Le lien entre cet oppidum et le tumulus princier, précédemment évoqué et relativement proche, reste cependant encore à démontrer !

La vallée de la Seille, grâce à ses nombreuses sources salées, devint bientôt le siège d’une activité intense. Une population active et laborieuse s’installa peu à peu dans cette vallée pour en « extraire le sel de la terre ».

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Les peuples venus d’outre-Rhin se faisant de plus en plus menaçants, les Gaulois firent appel à César et ses légions en l’an 58 avant J.C.
Mais dès qu’il eut refoulé les « barbares », César entreprit la conquête de la Gaule, ou plutôt, des Gaules.


13Dans notre région, la romanisation se fit sans grands problèmes.
La « cité des Médiomatriques », comme ses voisines, releva désormais de la « Gaule Belgique » dont le gouverneur impérial siégeait à Reims.
Une longue période de paix, de stabilité et de prospérité, la « Pax Romana », commença. La nouvelle civilisation « gallo-romaine » allait se développer.
La cité des Médiomatriques était administrativement divisée en plusieurs « pagi », le nôtre étant le « pagus salinensis ». Le territoire était sillonné par une grande voie romaine reliant Reims (la capitale de la province) à Strasbourg (à la frontière de l’empire avec le « monde barbare ») en passant par Metz (chef-lieu de notre cité).
Les principales bourgades de notre pagus étaient essentiellement établies sur cette fameuse route ou à sa proximité immédiate : Ad duodecimum (Delme), Vicus Bodatius (Vic-sur- Seille), Vicus Marsallum (Marsal) et Ad decempagos (Tarquimpol).
Cette voie à vocation essentiellement militaire au départ devint bientôt un axe de développement commercial et économique. Autour de cet axe majeur s’articulait tout un réseau de voies secondaires (diverticula) reprenant en grande partie les anciens chemins sauniers de l’époque celtique. Vic, Moyenvic et Marsal se sont établis sur des îlots de briquetage au milieu des marécages de la vallée.
Certains îlots sont enserrés dans les méandres de la vieille Seille laquelle se faufilait tant bien que mal entre tous ces amas de débris de terre cuite des temps protohistoriques. les deux bourgades voisines : Vic et Marsal.

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